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MAMBA POINT BLUES

PHOTOGRAPHIE COLONIALE (3 - Les élites dirigeantes)

La photographie (d'abord le daguerréotype) a accompagné l'essor du Liberia. Le premier photographe noir américain Augustus Washington s'est rendu au Liberia de 1851 à 1863 et a établi les premières archives photographiques du pays, faisant les portraits des élites.

Photo : une famille de la bourgeoisie de Monrovia en 1912

Les colons venus des États-Unis ont constitué une société à l'image de la bourgeoisie blanche qui était celle de leurs anciens maîtres. Un système de valeurs morales, religieuses, économiques et politiques totalement inspiré - voire copié - sur celui qui prévalait dans les États du sud d'où ils venaient pour la plupart. Avant l'indépendance proclamée en 1847, le Liberia était une colonie privée créée par la Société américaine de Colonisation (ACS) et des sociétés de colonisation régionales qui collectaient les fonds auprès des planteurs et organisaient le transport et l'installation sur place.

Les Blancs mais surtout les Mulâtres de l'ACS ont été les instigateurs, les organisateurs, puis les cadres et les gouverneurs de la colonie. Ni les indigènes - exclus de la citoyenneté libérienne - ni les arrivants à peine sortis de l'esclavage ne pouvant accéder aux responsabilités dans la colonie.

La loi a ensuite exclu du droit de propriété foncière (condition pour être citoyen) tous les Blancs puis tous ceux qui n'étaient pas nés au Liberia. Pour se maintenir au pouvoir malgré son incompétence, sa corruption et la gabegie généralisée, la petite société coloniale fermait ainsi la porte non seulement aux Africains autochtones mais aux possibles velléités de prise de pouvoir par de nouveaux afflux de migrants venant des USA, comme il en existé le projet.

Joseph Jenkins Roberts, premieer président "noir" élu du Libéria après l'indépendance en 1847. Il fait partie des mulâtres qui ont tenu le haut du pavé, non seulement vis-à-vis des indigènes, mais aussi dans la communauté coloniale où les plus clairs de peau ont été le plus souivent le dessus du panier, les plus éduqués, aux positions de pouvoir. Son épouse Jane. Leur maison.
Joseph Jenkins Roberts, premieer président "noir" élu du Libéria après l'indépendance en 1847. Il fait partie des mulâtres qui ont tenu le haut du pavé, non seulement vis-à-vis des indigènes, mais aussi dans la communauté coloniale où les plus clairs de peau ont été le plus souivent le dessus du panier, les plus éduqués, aux positions de pouvoir. Son épouse Jane. Leur maison.
Joseph Jenkins Roberts, premieer président "noir" élu du Libéria après l'indépendance en 1847. Il fait partie des mulâtres qui ont tenu le haut du pavé, non seulement vis-à-vis des indigènes, mais aussi dans la communauté coloniale où les plus clairs de peau ont été le plus souivent le dessus du panier, les plus éduqués, aux positions de pouvoir. Son épouse Jane. Leur maison.

Joseph Jenkins Roberts, premieer président "noir" élu du Libéria après l'indépendance en 1847. Il fait partie des mulâtres qui ont tenu le haut du pavé, non seulement vis-à-vis des indigènes, mais aussi dans la communauté coloniale où les plus clairs de peau ont été le plus souivent le dessus du panier, les plus éduqués, aux positions de pouvoir. Son épouse Jane. Leur maison.

Le Sénat (non daté), le clergé épiscopal, la justice rendue dans un comté. Le palais du gouvernement.
Le Sénat (non daté), le clergé épiscopal, la justice rendue dans un comté. Le palais du gouvernement.
Le Sénat (non daté), le clergé épiscopal, la justice rendue dans un comté. Le palais du gouvernement.
Le Sénat (non daté), le clergé épiscopal, la justice rendue dans un comté. Le palais du gouvernement.

Le Sénat (non daté), le clergé épiscopal, la justice rendue dans un comté. Le palais du gouvernement.

Pendaison d'un chef indigène sur la place publique.

Pendaison d'un chef indigène sur la place publique.

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